Entre deux cartons, le boulot et les procédures juridiques contre mon propriétaire, j’ai trouvé le temps d’aller me promener un peu. Et j’en avait bien besoin, parce que tout cela commençait à engendrer un stress un peu trop lourd à supporter!
On le préparait depuis un moment avec mon amie Anaëlle, ma compagne de voyage officielle (dans la mesure où elle me supporte). En fait, on avait lancé l’idée en rentrant d’Espagne l’année dernière. L’idée à la base étant d’aller se réchauffer au soleil pendant l’hiver anglais, mais c’était tombé à l’eau, tout simplement parce qu’il n’y a pas d’avion en direction de la Grèce entre octobre et mars. Du coup on s’était retrouvées à Berlin au mois de février. C’était sympa aussi, mais niveau chaleur et soleil, c’était pas ça.
En février, en rentrant de Berlin donc, nous avions commencé à penser au prochain voyage. Sophie et Jenny se sont greffées au projet, et c’est comme ça que le 16 septembre j’ai retrouvé Jenny à la gare de bus de Bristol pour un périple (oui, un « périple », c’est le mot ») de 29h jusqu’à Paros, une des îles des Cyclades. 29h de trajet, quand on ne peut pas dormir plus de 30 minutes de suite, c’est long. Très long. Nous avons commencé par 2h30 de bus jusqu’à l’aéroport de Gatwick, dans la banlieue de Londres.
J’ai passé une bonne partie du trajet à essayer de prononcer Gatwick convenablement, sans beaucoup de succès. Nous avons ensuite attendu pendant 5 heures dans un aéroport glacial, jusqu’à enfin pouvoir embarquer à 5h30 du matin. A ce point là, malgré un certain nombre de cafés ingérés, la fatigue commençait déjà à se faire sentir, mais j’ai quand même pu profité de la lumière complètement folle au décollage, avec le soleil qui se levait sur une mer de nuages.
4h plus tard environ, nous avons atterri à Athènes. Nous avons retrouvées Anaëlle et Sophie pour la dernière étape : le ferry ! J’aurai pu être excitée si je n’avais pas eu un mal de tête pas possible à cause du manque de sommeil. Le ferry c’était… long. Il faisait chaud, ça puait le tabac, il faisait nuit la majeure partie du trajet donc on ne pouvait même pas regarder le paysage… Mais bon, après encore 5h de trajet, nous avons finalement atteint Paros (et notre lit) !
La première semaine à Paros n’a pas été très productive. La journée classique se déroulait ainsi : réveil tard, petit déjeuner sur la terrasse, déplacement du groupe jusqu’à la plage la plus proche, baignade, sieste, baignade, balade, sieste, apéro au bar de la plage, retour à la maison pour manger, douche et dodo. Du coup quelques photos devraient assez facilement résumer tout ça !
Malheureusement, le samedi il a fallu abandonner notre belle villa, nos plages quasi privées et notre château de sable pour reprendre le ferry dans l’autre sens pour retourner à Athènes…