Nouveau pays, nouveau départ

Après des mois d’abandon, j’ai décidé de remettre un peu à jour ce site, non pas pour vous parler des livres que j’ai lu, mais parce qu’entre temps, j’ai changé de vie.

Le projet de partir m’installer en Angleterre me trottait dans la tête depuis longtemps déjà : depuis la fin de ma licence en fait, donc il y a plus de 4 ans. A ce moment là, j’avais lamentablement échouée à partir, à cause de « La Crise ». Ça m’avait laissé un méchant goût amer avec des relents de dépression. Autant vous dire que quand j’ai décidé de recommencer à organiser mon départ, je ne faisais pas la fière.

Mais bon voila. J’ai à nouveau fini mes études, je n’ai pas d’emploi, pas d’enfants, pas de « situation stable » comme on dit, donc autant en profiter maintenant. Alors j’ai pris mon courage a deux mains, j’ai enfermé le côté de mon cerveau qui appelait l’autre à la panique, j’ai empiler 40 kg d’affaires dans des valises, et j’ai pris l’avion. (Non, en vrai ça a été un peu plus compliqué que ça!)

J’ai donc déménagé à Bristol. Pour ceux qui ne savent pas où c’est, c’est là :

bristol map

Je n’ai évidemment pas choisi cette ville au hasard. En fait, j’ai fait un benchmark pointu des villes d’Angleterre selon un certain nombres de critères :

  1. que ce ne soit pas Londres. J’en ai soupé de Paris, de son métro et de ses têtes de c**. Je voulais une ville de taille humaine et où, avec un peu de courage, on peut aller d’un point A à un point B à pied. Accessoirement, toutes les personnes à qui j’ai parlé de mon projet m’ayant dit que Londres était plein de français, ça n’a fait que confirmer ce point.
  2. que ce soit au sud de Royaume-Unis. Pas que ça améliore de façon vraiment visible le temps, mais au moins ils n’ont pas un accent à couper au couteau. Le but étant d’apprendre à parler anglais, pas à parler anglais-avec-un-accent-incompréhensible.
  3. avoir un aéroport international. Parce que bon, mon copain vivant encore à Paris, si je dois faire 18h de transport pour revenir sur Paris ou lui pour venir, ça allait être compliqué. A Bristol, on est a 1h30 de Paris en avion, sans escale, et c’est cool. On est à 2h de train de Londres, ce qui est sympa aussi.

Donc voila, en croisant tout ça, je suis tombé sur plein d’articles qui vantaient les mérites de Bristol et de Brighton, j’ai tiré à la courte paille, c’est Bristol qui a gagné. J’étais plutôt contente, parce que j’ai jamais réussi à écrire Brighton correctement du premier coup.

Je vous passe les détails sur la première visite, l’organisation en amont (je ferais peut-être un billet un jour sur ce genre de chose), et l’angoisse qui monte. On arrive donc au 9 décembre, jour où moi, mes 40 kg de bagage et mes 4g de courage nous nous sommes retrouvés dans un avion direction Bristol.

J’ai eu beaucoup de chance, j’ai réussi à trouver un appartement avant d’arriver, ce qui était loin d’être gagné. J’avais mis une annonce sur Couchsurfing pour trouver des colocataires, et j’ai été contacté par quelqu’un qui cherchait juste un locataire pour une chambre libre. J’avais visité l’appartement via skype, payé mon loyer à l’avance, et lu un nombre d’articles impressionnants sur le nombre d’arnaques à la chambre. Du coup le jeudi, quand je suis arrivé en taxi (toujours avec mes valises), et que personne ne me répondait quand je sonnais, j’ai frôlé la crise de panique. En fait il suffisait de tambouriner sur la porte, la sonnette n’a plus de pile depuis longtemps.

[To be continued]

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